Le 20/09/2019
De la voiture électrique au vélo électrique, en passant désormais par la trottinette électrique, il existe de nombreux modes de transports plus respectueux de l’environnement dont les copropriétaires d’un immeuble peuvent avoir envie de disposer pour ne plus consommer de l’essence ou du diesel pour leurs déplacements. Afin de répondre à cette demande grandissante de l’usage des véhicules électriques, certaines copropriétés peuvent prévoir l’installation d’une ou de plusieurs bornes électriques au niveau du parking collectif de l’immeuble.
Le droit à la prise
Tout comme le droit à l’antenne, il existe désormais un droit à la prise. Son objectif est de permettre à tout particulier de pouvoir installer une borne de charge de véhicule électrique dans un immeuble.
Les nouveaux immeubles construits doivent aujourd’hui respecter l’obligation de pré-équipement, toutefois les immeubles anciens n’ont pas pour obligation de suivre cette nouvelle réglementation.
Cependant, si des résidents sont intéressés, il est bon de pouvoir en installer.
Veuillez noter que les nouveaux immeubles en construction disposant d’un parking doivent obligatoirement pré-équiper 10 % des places de stationnement, qu’il s’agisse : d’un parking couvert ;ou d’un parking extérieur mais clos.
Si le syndic de copropriété ou le syndicat des copropriétaires refuse à un particulier d’installer une borne électrique, il ou elle a la possibilité d’évoquer ce droit à la prise. Si aucun accord n’est trouvé, ce sera à un juge de trancher.
Puissance des bornes électriques
Etant donnée la puissance des bornes électriques permettant de recharger un véhicule, ces dernières ne peuvent pas directement être branchées sur une prise standard. Le temps de charge est alors de plus de 10 heures et la sécurité de l’installation n’est pas assurée. En effet, son utilisation pendant autant d’heures ne convient pas. Il est donc nécessaire de prévoir l’installation d’une prise sécurisée. Il est d’ailleurs possible d’opter pour un boîtier renforcé qui s’installe directement sur le mur et permet de recharger le véhicule de manière rapide.
La prise électrique sécurisée
Si la prise électrique sécurisée peut ressembler à s’y méprendre à une prise électrique standard, il s’agit d’une solution renforcée spécifiquement conçue pour la recharge de véhicules électriques. La recharge complète d’une voiture prend entre 7 et 9 heures. Ce type de prise respecte la norme IP66 avec la possibilité de programmer les heures de recharge selon le modèle sélectionné. La puissance de cette prise électrique est de 14 ampères.
Un système d’alimentation sécurisé permet d’éviter tout risque de surcharge grâce à un principe de fonctionnement prenant en compte l’électricité disponible. De plus, une fois la charge complète, l’alimentation se coupe sans intervention manuelle de la part des utilisateurs. Pour l’achat d’une prise électrique sécurisée, il faut compter 80 € TTC en moyenne, hors prix de pose.
Un disjoncteur différentiel est également à prévoir, comptez alors 100 € TTC en sus, hors prix de pose.
Les boîtiers renforcés
Pour un temps de charge plus court, d’environ 4 heures, nous vous conseillons d’opter pour un boîtier mural. Il s’agit d’une solution compacte et sécurisée idéale pour les habitations. La charge est très rapide, il faut compter entre 3 et 5 heures selon le degré de décharge du véhicule. La puissance de cette borne électrique est de 16 ampères.
Selon le modèle choisi, plusieurs options pourront être disponibles. Elles permettront de faire des économies d’énergie et de participer au confort d’utilisation des résidents :
des possibilités de programmation de charge pendant les heures creuses ;
des possibilités d’adaptation de la puissance électrique ;
des possibilités d’enregistrement de la consommation électrique pour une gestion précise ;
des possibilités de pilotage à distance, etc.
L’installation par un professionnel permet de vérifier l’absence de risque d’échauffement. Pour l’achat d’un boîtier renforcé, il faut compter :
400 à 600 € TTC en moyenne, hors prix de pose, pour une borne électrique de 3 kilowatts ;
800 et 1 300 € TTC en moyenne, hors prix de pose, pour une borne électrique de 7 kilowatts.
La borne de recharge collective
Une borne de recharge collective désigne les appareils installés dans les parkings privés des copropriétés. Si elle est plus chère à l’achat qu’un boîtier individuel, elle permet de n’acheter qu’un appareil au lieu de plusieurs, idem pour l’installation. Un système de facturation individualisé permet de répartir les frais de manière équitable.
Installation de bornes électriques en immeuble
Une borne de recharge pour véhicule électrique n’implique pas de gros travaux, toutefois il est indispensable de s’équiper d’une installation électrique aux normes et de disposer d’une prise de terre. Certains anciens bâtiments nécessitent donc une mise aux normes complète afin de pouvoir accueillir de tels appareils. Lorsque vous contacterez un installateur spécialisé, il commencera par effectuer un diagnostic électrique de votre habitation avant de vous faire un devis.
L’installation d’une borne électrique de recharge se fait généralement sur le mur d’un garage. Il est aussi possible de prévoir une borne avec pied qui est alors installée loin d’un mur, ce qui peut être plus pratique pour en laisser l’accès à plusieurs véhicules en simultané. Il est important de discuter avec le professionnel avant l’installation de l’équipement, puisque le sens de positionnement des véhicules stationnés a également son importance afin de faciliter leur charge. Veuillez toutefois noter que la longueur moyenne des câbles de charge est de 8 mètres.
Installation d’une borne électrique en immeuble à titre collectif
Afin de réduire le coût d’investissement des copropriétaires mais aussi de proposer ce type de service à certains d’entre eux, voir à l’ensemble d’entre eux, il est intéressant de prévoir une démarche collective pour équiper un parking de copropriétaires de bornes de recharge pour véhicules électriques. Afin de répartir la consommation électrique de manière équitable, il est possible de doter les copropriétaires d’un badge personnalisé permettant à chaque résident de payer l’électricité qu’il consomme pour la recharge de son véhicule de manière indépendante.
Installation d’une borne électrique en immeuble à titre individuel
Dans une copropriété, un particulier peut mettre en place un projet individuel pour faire installer une borne électrique pour son véhicule électrique par un professionnel. Ce sera notamment une possibilité si les autres copropriétaires ne sont pas intéressés par le projet et qu’une démarche collective n’aboutit pas. S’il existe des bornes de recharges publiques, ces dernières ne se trouvent pas toujours à proximité du domicile des résidents et ne sont pas toujours disponibles. En termes de confort, l’installation d’un point de recharge à domicile est donc le plus pratique.
Si le copropriétaire concerné dispose, au sein de la copropriété, d’un garage fermé, il pourra y installer sa borne électrique sans demander l’autorisation des autres copropriétaires au préalable. Toutefois, si le parking est collectif, il aura besoin d’obtenir l’aval des autres copropriétaires lors d’une assemblée générale.
Selon la disposition de la copropriété, un parking n’est pas toujours prévu. Dans ce cas-là, il est parfois possible d’installer une borne électrique au niveau du trottoir. Il est toutefois nécessaire d’obtenir un droit d’occupation en assemblée générale.
Installation d’une borne électrique dans un immeuble en construction
Dans les immeubles en construction, les promoteurs immobiliers doivent, depuis 2012, prévoir le pré-câblage adapté à la mise en place d’une borne électrique. Cette obligation de pré-câbler le parking des nouvelles copropriétés permet de faciliter les projets des futurs copropriétaires et/ou résidents disposant de voitures électriques.
La démocratisation des véhicules électriques est en effet encouragée de cette manière-là par la loi sur la transition énergétique. De plus, cette obligation permet aux promoteurs immobiliers d’attirer une nouvelle clientèle d’acheteurs ou de locataires intéressées par la possibilité de brancher leur véhicule électrique.
Prix des bornes électriques en immeuble
Différents critères sont à prendre en compte pour définir le prix d’une borne électrique, parmi lesquels :
la puissance de recharge de la prise ;
le type de modèle souhaité ;
mais aussi l’emplacement du compteur électrique ;
et son installation.
Types de bornes de recharge de voiture électrique | Prix en fournitures et pose |
Prise électrique sécurisée | environ 80 € TTC (hors prix de pose) |
Disjoncteur différentiel | environ 100 € TTC (hors prix de pose) |
Borne électrique de 3 kilowatts | de 400 à 600 € TTC (hors prix de pose) |
Borne électrique de 7 kilowatts | de 800 et 1 300 € TTC (hors prix de pose) |
Borne résidentielle | 900 € TTC en moyenne |
Borne sur un parking public | de 3 000 à 4 000 € en moyenne |
Borne sur une voirie | de 4 000 à 6 000 € en moyenne |
S’il s’agit d’un investissement au moment de l’installation, une borne électrique devient vite rentable puisque la consommation d’une voiture électrique est bien moins importante. Ainsi, il faut compter sur une consommation moyenne de 2 à 3 € pour 100 km (en moyenne 10 kWh pour 100 km).
Les aides au financement
Pour l’installation d’une borne de recharge électrique il est parfois possible de bénéficier d’un crédit d’impôt de 30 % sur la transition énergétique qui a été reconduit en 2019. D’autres programmes peuvent également permettre aux copropriétés de faire des réductions sur les frais d’achat et d’installation de la borne de recharge électrique, comme le programme ADVENIR qui propose un remboursement pouvant aller jusqu’à 50 % du prix d’achat et d’installation de la borne de recharge.
Le montant maximal de la subvention du programme ADVENIR s’élève à :
600 € pour une borne individuelle ;
960 € pour les modèles haut de gamme ;
1 300 € pour les bornes collectives ;
et 1 600 € pour les bornes collectives haut de gamme.
Les démarches administratives à prévoir
Au sein d’une copropriété, plusieurs règles de vie sont à respecter afin de maintenir une bonne entente entre les différents copropriétaires. Ainsi, dans les parties communes de l’immeuble, les copropriétaires doivent prendre les décisions ensemble. Qu’il s’agisse d’un projet collectif ou individuel, il sera nécessaire de prévoir une validation par l’assemblée générale.
Le locataire doit, quant à lui, passer par le propriétaire du logement pour pouvoir installer une borne électrique. Le copropriétaire concerné dispose alors d’un délai de 3 mois au cours desquels il doit notifier le syndic de copropriété afin que le sujet soit porté en assemblée générale. Si l’initiative du projet est celle du copropriétaire, il doit lui-même envoyer la lettre recommandée avec accusé de réception au syndic de copropriété. Sans aucune réaction de la part du syndicat des copropriétaires dans un délai de 6 mois, le locataire comme le copropriétaire peuvent considérer que le point a été traité et ils peuvent alors faire réaliser les travaux.
Pour refuser l’installation d’une borne électrique, le syndic de copropriété doit faire valider son refus par un juge, comme l’indique l’article 1 du décret n° 2011-873 du 25 juillet 2011 relatif aux installations dédiées la recharge des véhicules électriques ou hybrides rechargeables dans les bâtiments et aux infrastructures pour le stationnement sécurisé des vélos :
« Le propriétaire, ou le cas échéant le syndicat des copropriétaires représenté par le syndic, qui entend s’opposer aux travaux permettant la recharge normale des véhicules électriques ou hybrides rechargeables avec un système de mesure permettant une facturation individuelle des consommations doit, à peine de forclusion, saisir le tribunal d’instance du lieu de l’immeuble dans le délai de six mois suivant réception de la demande. »
Source : baticopro - Juillet 2019
Le 19/09/2019
Les prix de l'immobilier ne cessent d'augmenter. Et le dernier panorama des prix de meilleursagents.com, que vous révèle RTL, en est la preuve. Ainsi, à Paris, on dépasse les 10.000 euros/m², alors qu'à Nantes et Lyon, on tourne autour des 3.300 euros/m². Viennent ensuite Rennes (3.013 euros/m²), Toulouse (3.086 euros/m²) et Lille (2.692 euros/m²). Des sommets jamais atteints. Mais pour autant, il reste plus intéressant d'acheter que de louer.
Le coût du crédit a considérablement baissé. En 2011, il fallait 17 ans à Paris pour amortir son achat immobilier. Aujourd'hui, il faut 6 ans. Les taux des crédits immobiliers, sur 20 ans, sont passés de 4 % en 2011 à 1,3 % aujourd'hui. Un logement est amorti en 2 ans et demi en moyenne, parce que vous payez moins d'intérêts.
À Lille, Marseille ou Montpellier, si vous avez prévu de rester plus de 3 ans dans votre logement, il est plus intéressant d'acheter que de louer, les coûts deviennent moindre que la location.
À Rennes, Toulouse, Nice, Strasbourg, c'est amorti en 4 ans. À Nantes, il faut 5 ans. À Bordeaux, il faut compter 6 ans pour amortir son logement, et à Lyon, c'est 7 ans. Des durées d'amortissement qui n'ont donc jamais été aussi courtes.
Source :https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/immobilier-malgre-la-hausse-des-prix-l-achat-reste-une-bonne-affaire-7798268064
Le 12/09/2019
Acheter un bien immobilier Neuf peut être complexe, entre la grande diversité des produits, des localisations, les réglementations et avantages à connaître, les nombreux interlocuteurs...
Notre Pôle Neuf & Patrimoine vous offre l’opportunité d’acheter en toute tranquillité en vous accompagnant dans votre recherche : analyse de votre projet, sélection de biens adaptés à votre demande (100% métropole Lilloise), accompagnement et conseil sur votre financement, suivi régulier des avancements des travaux, le tout sans frais d’agence.
Notre Pôle Neuf et Patrimoine fête ses 10 ans !
Lionel LAMIRAND accompagné par Christopher TAMPERE et Nicolas PETERS ont ensemble développé au fil des années des partenariats avec les promoteurs nationaux et de la région Lilloise, afin d’apporter la plus belle diversité d’offres de biens neufs pour se constituer un patrimoine locatif ou acquérir une résidence principale.
La meilleure offre en Immobilier Neuf de la Métropole Lilloise sans frais d'agence : 03 20 22 36 35
Le 07/08/2019
Le taux d'intérêt moyen des crédits immobiliers aux particuliers est tombé en juillet à un niveau jamais vu en France après avoir déjà battu un record les deux mois précédents, montre mardi l'étude mensuelle de référence sur le sujet.
«Les taux des crédits immobiliers baissent toujours, pour s'établir à des niveaux jamais observés jusqu'alors», a résumé dans un communiqué l'observatoire Crédit Logement/CSA.
Le premier organisme regroupe les principales banques françaises, le second est un institut d'études de marché.
«En s'établissant à 1,20% en juillet, les taux des crédits immobiliers étaient presque cinq fois moins importants qu'au début des années 2000... Et 12 fois moins élevés qu'à la fin des années 80 !», souligne l'organisme.
Depuis plusieurs années, les crédits immobiliers sont accordés à des taux particulièrement bas en France, en premier lieu parce qu'ils répercutent la politique monétaire historiquement accommodante de la Banque centrale européenne (BCE).
Ils ont marqué une nouvelle étape en mai, en enfonçant leur dernier plancher en date, qui remontait à 2016. Depuis, ils ont encore nettement baissé.
La durée d'emprunt diminue
À ces niveaux, les taux correspondent en moyenne à celui de l'inflation - elle était de 1,1% sur un an en juillet -, ce qui signifie théoriquement que l'on peut presque gagner de l'argent en empruntant.
Toutefois, les chiffres de l'observatoire s'entendent bruts et ne comprennent par exemple pas l'assurance des prêts, systématiquement demandée par le créancier.
Au niveau particulièrement bas des taux, s'ajoute celui historiquement long des délais de remboursement octroyés par les banques. À 229 mois, soit un peu plus de 19 ans, le délai moyen baisse certes un peu par rapport à juin, mais reste proche de niveaux jamais vus.
Source : https://www.lerevenu.com/immobilier/pret-immobilier/les-taux-des-credits-immobiliers-baissent-encore-120
Votre agence immobilière sur Lille, Lille Centre, Lille Vauban, Lille Gambetta, Vieux Lille, Lambersart, Lomme, Loos et Armentières.
Nous utilisons des cookies sur ce site pour améliorer votre expérience utilisateur
Nous utilisons des cookies et d'autres technologies de suivi pour améliorer votre expérience de navigation sur notre site, pour vous montrer un contenu personnalisé et des publicités ciblées, pour analyser le trafic de notre site et pour comprendre la provenance de nos visiteurs. En savoir plus sur notre Politique de confidentialité.
J'accepte
Je refuse
Gérer mes préférences