Communication presse
Le 22/01/2007
Il aura fallu presque six longues années pour que les prix dans le domaine de l’immobilier cessent de grimper à un rythme soutenu. On assiste aujourd’hui à une phase de « plateau » complétée par des taux d’emprunts encore bas qui poussent les experts à conseiller d’accéder à la propriété. Que ce soit pour y vivre ou pour louer.
Les mesures gouvernementales incitant à l'achat, via la défiscalisation, poussent le propriétaire à voir à long terme (obligation de louer pendant neuf ans). Pour Philippe Descampiaux, président du conseil d'administration des agences immobilières Citya Descampiaux et associés, et membre de la Confédération nationale des administrateurs de biens (CNAB), le risque est quasi inexistant, à certaines conditions. Tout d'abord, choisir un bon emplacement du point de vue locatif. Y a-t-il une demande là où je souhaite investir ? Y aura-t-il une possibilité de revendre ? Le secteur est-il recherché ?
Deuxième condition, la qualité du bien. « Le propriétaire doit s'assurer de la bonne qualité de la construction, la configuration du logement doit également être prise en compte », note Philippe Descampiaux. Terrasse, agencement… La surface est-elle fonctionnelle et attirante ? Aucun détail ne peut être laissé au hasard. Une fois ces conditions remplies, les risques sont infimes sur le plan de l'investissement. Explications du professionnel : « Même si une inflation est constatée, le propriétaire n'a pas de plus-value et dans tous les cas, il a bénéficié d'une économie d'impôts et a perçu des loyers. » À la question faut-il investir aujourd'hui dans l'immobilier locatif, la réponse serait donc positive.
Si les ventes dans le domaine de l'investissement locatif régional, et de la vente en général, ont connu un ralentissement en juillet et août, elles reprennent bien (et mieux qu'en 2005) depuis septembre, avec une tendance pour le neuf, synonyme de clés en main. Les prix se stabilisent et les biens trop chers sont réajustés. Les acheteurs, rassurés par des garanties contre les loyers impayés ou les dégradations, n'hésitent plus à investir. Reste à savoir quel produit choisir.
Si les différents plans de Robien, Malraux, Besson ont peu à peu permis de compléter le parc locatif en T2 puis T3, ils n'ont pas favorisé la construction de petites surfaces. La région, et la métropole lilloise notamment, souffrent donc d'une pénurie de studios. « Ces appartements ne sont plus seulement réservés aux étudiants : des jeunes cadres, des couples qui vivent séparément, ceux qui viennent travailler dans une ville et vivent dans une autre sont également à la recherche de ce type de produit », explique Philippe Descampiaux. Les T2, même s'ils sont plus nombreux, sont également recherchés, comme les T3. Les investisseurs ont donc plus intérêt à se tourner vers des petites surfaces facilement louables. Une stabilisation d'un an
Oui, mais sur le long terme. Voilà six ans que le prix de l'immobilier ne cesse d'augmenter. Même si le Nord-Pas-de-Calais a évité des prix complètement déraisonnables grâce à des tarifs bas à l'origine, il a tout de même vu son marché immobilier grimper. Depuis trois mois, les prix ont tendance à stagner. Augmentation de l'offre, diminution du nombre d'acquéreurs, augmentation des délais de vente pour les propriétaires… Les spécialistes confirment. La région, et la France en général, sont dans une phase de plateau. Pour Philippe Descampiaux, cette phase était inévitable. « On a tiré sur les durées des prêts. Les taux, même s'ils restent bas, repartent à la hausse. De plus, on arrive au bout de la quote-part des revenus consacrés au remboursement immobilier. » Conséquence : les personnes séduites à l'idée de devenir propriétaires renoncent, freinées. Le marché stagne, les prix se stabilisent.
L'administrateur de biens voit là une occasion d'investir pour soi, mais à long terme : « Les prix ne vont pas baisser. Nous sommes dans un marché de besoin avec une population en croissance, l'arrivée d'étrangers qui souhaitent investir ici, le vieillissement de la population, les familles éclatées… La stabilisation devrait durer un an pour laisser place à une nouvelle augmentation, moins forte qu'auparavant. » Ceux qui souhaitent investir pour un court terme doivent donc se poser la question et réfléchir à la location. À long terme, par contre, l'achat n'est pas déconseillé. Au contraire.
JULIE BAIN
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