Actualité de l'immobilier
Le 05/04/2016
Le décret n°2015-1325 en date du 21 octobre 2015 est venu préciser le cadre de la dématérialisation des notifications et des mises en demeure envoyés au sein d'une copropriété. Ce texte vient modifier les articles 64 et suivants du décret du 17 mars 1967.
Ces dispositions sont entrées en vigueur le 24 octobre 2015.
Traditionnellement, toutes les notifications et mises en demeure prévues par les textes régissant la copropriété sont valablement faites par lettre recommandée avec demande d'avis de réception.
Le décret d'octobre 2015 ajoute que "ces notifications et mises en demeure peuvent également être valablement faites par voie électronique".
Il s'agit notamment :
L'article 42-1 de la loi de 1965 précise que cette modalité est possible "sous réserve de l'accord exprès des copropriétaires".
Deux situations sont envisageables :
Le syndic établit et tient à jour une liste de tous les copropriétaires, conformément à l'article 32 du décret de 1967.
Désormais, il fera aussi mention de leur adresse électronique, lorsque le copropriétaire a donné son accord.
Chaque copropriétaire ou titulaire d'un droit d'usufruit ou de nue-propriété sur un lot ou une fraction de lot notifie au syndic son domicile réel ou élu ainsi que son adresse électronique. Les notifications et mises en demeure sont ainsi valablement faites au dernier domicile ou à la dernière adresse électronique notifiée au syndic.
L'envoi de la lettre recommandée électronique
Les notifications et mises en demeure par voie électronique peuvent être effectuées par lettre recommandée électronique dans les conditions définies à l'article 1369-8 du code civil.
Lorsque l'expéditeur, avec l'accord du destinataire non professionnel, a demandé la distribution par voie électronique, le tiers chargé de l'acheminement du courrier informe le destinataire, par courrier électronique, qu'une lettre recommandée électronique va lui être envoyée et qu'il a la possibilité, pendant un délai de quinze jours à compter du lendemain de l'envoi de cette information, de l'accepter ou de la refuser.
A noter : le destinataire n'est pas informé de l'identité de l'expéditeur de la lettre recommandée électronique et ce conformément au premier alinéa de l'article 3 du décret n° 2011-144 du 2 février 2011 relatif à l'envoi d'une lettre recommandée par courrier électronique pour la conclusion ou l'exécution d'un contrat.
Les délais qu'elles font courir ont des points de départ différents selon la forme de la lettre électronique :
L'application à des situations spécifiques
Ces modalités sont notamment applicables :
ou lorsque l'assemblée générale est convoquée par le président du conseil syndical ou par un copropriétaire dans les conditions définies aux articles 8 (convocation demandée au syndic soit par le conseil syndical, soit par un ou plusieurs copropriétaires représentant au moins un quart des voix de tous les copropriétaires, à moins que le règlement de copropriété ne prévoie un nombre inférieur de voix) et 50 (décision du président du tribunal de grande instance statuant en matière de référé) du décret du 17 mars 1967.
Le copropriétaire peut à tout moment notifier au syndic, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou par lettre recommandée électronique, qu'il n'accepte plus d'être rendu destinataire de notifications ou de mises en demeure par voie électronique. Cette décision prend effet le lendemain du jour de la réception de la lettre recommandée par le syndic. Le syndic en fait mention sur le registre des procès-verbaux des séances.
Source : http://www.conso.net/content/la-communication-par-e-mail-au-sein-dune-copropriete
Votre agence immobilière sur Lille, Lille Centre, Lille Vauban, Lille Gambetta, Vieux Lille, Lambersart, Lomme, Loos et Armentières.
Les cookies sont importants pour le bon fonctionnement de notre site. Ils sont notamment nécessaires à l'enregistrement de vos biens favoris.
Afin d'améliorer votre expérience, nous utilisons des cookies pour adapter nos contenus selon vos recherches.
Accepter et continuer En savoir plus